Recherches alternatives

La recherche sur les cellules souches adultes et sur les cellules pluripotentes induites (iPS) n’entraîne pas la destruction d’embryons humains et ouvre des perspectives encourageantes pour la médecine régénérative.

D’ailleurs, les laboratoires pratiquant la recherche sur les cellules souches embryonnaires reconnaissent le potentiel de ces techniques alternatives. Ainsi, pour Roche, « ces dernières années, les progrès mondiaux dans la recherche sur les cellules souches ont montré que les découvertes scientifiques dans la technique des cellules souches pluripotentes (c’est-à-dire, la reprogrammation de cellules souches adultes) ouvrent des perspectives prometteuses pour le futur » (www.roche.com/sus_pos_stem_clon.pdf).

Ces laboratoires ne s’interdisent pas pour autant la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Pourquoi ? Probablement pour un ensemble de raisons plus ou moins conscientes : financières (rentabiliser les lourds investissements déjà engagés dans la recherche sur les cellules souches embryonnaires) et idéologiques (ne pas se fixer de limite dans la maîtrise de la vie).

Au contraire, d’autres laboratoires, tels Amgen, ont exclusivement adopté les techniques alternatives.